

#IFA ODUS PLUS#
Son étude présente en outre une nouvelle information appréciable en tant qu'aperçu des processus des devins.Ĭes deux études spécialisées de l'une des parties du système de divination par Ifa ont trait à des problèmes d'un intérêt beaucoup plus étendu, concernant l'ethnographie et l'histoire de l'Afrique occidentale. McClelland analyse le principe suivant lequel est structuré l'ordre adopté par les membres de son échantillonnage de devins dans l'aire centrale des Yoruba. Il ne se contente pas de dégager l'étroite échelle de variations dans l'ordre des dispositions de l' Odu mais il apprécie aussi à leur juste valeur l'originalité et la véracité d'un grand nombre de descriptions ethnographiques de la divination par Ifa. Le professeur Bascom poursuit une enquête empirique sur l'ordre actuellement suivi, d'après un très grand nombre d'informateurs, non seulement chez les Yoruba, mais aussi chez des peuples voisins qui pratiquent le même système, et chez les descendants des Yoruba à Cuba. Ce sont là les Odu principaux et l'ordre selon lequel ils sont disposés de mémoire par les devins est exposé dans les deux articles précédents. Il est bien évident qu'il y a seize signes possibles dans lesquels les colonnes de droite et de gauche sont identiques. L'on dispose l' Odu sur la table de divination en marquant le fond avec un élément d'abord de la main droite puis de la main gauche, ensuite de nouveau avec la main droite etc … en allant de gauche à droite et de bas en haut.

Ou bien, il peut tenir seize noix de kola dans une main et en prendre dans la main pleine autant que possible avec l'autre main, en observant s'il en tombe une ou deux. Le devin peut jeter une corde ou une chaîne à laquelle sont accrochés huit objets semblables qui donnent des arrangements tête-queue. Un signe d' Odu comprend huit éléments, simplement délimités, qui se disposent en deux colonnes de quatre. Il est régi par un esprit du même nom que l' Odu il implique toute une série d'incantations et de mythes qui expliquent la situation présente du client en se référant à une situation archétypale et en prescrivant certaines offrandes à pratiquer à l'esprit Odu et, éventuellement, à d'autres divinités, si le client arrive à ses fins. Le devin consulte l'oracle pour découvrir l' Odu qui régit la destinée de son client: c'est un signe qu'il dessine dans la poussière répandue sur la table de divination. L'oracle d'Ifa est animé par une divinité nommée Orunmila, encore qu'on l'appelle souvent Ifa. Celle qui fournit les renseignements les plus complets est le système de géomancie connu sous le nom d'Ifa elle s'effectue selon trois processus de complexité variable, les deux cas les plus compliqués étant pratiqués par des devins professionals (les babalawo). Les Yoruba pratiquent un certain nombre de techniques divinatoires.
